Sainte Thérèse d'Avila
Sainte Thérèse d'Avila
Jeune femme brillante et aimée de ses proches, elle entre à l’âge de 20 ans au monastère de l’Incarnation d’Avila. Elle y prend le nom de Thérèse de Jésus et découvre dans la prière silencieuse (oraison) le lieu de l’amitié et de l’intimité avec le Christ.
Passionnément désireuse de partager son expérience et de la mettre au service de l’Église, elle s’engage dans la fondation de carmels réformés pour suivre de plus près le Christ dans la prière, la pauvreté et la simplicité d’une vie fraternelle.
Elle nous a laissé une œuvre écrite prodigieuse pour nous aider à marcher et à travailler au service de l’évangile, bonne nouvelle de l’amour de Dieu pour tous.
Sainte Thérèse d'Avila (1515 - 1582)
- Nom : Sainte Thérèse d'Avila (Santa Teresa de Ávila), aussi appelée Sainte Thérèse de Jésus , baptisée comme Teresa de Cepeda y Ahumada
- Naissance : le 15 mars 1515 à Gotarrendura (Ávila), Castille, Espagne
- Décès : le 4 octobre 1582 (à 67 ans) Alba de Tormes, Salamanque, Espagne
- Nationalité : Espagnole
- Béatifiée : Le 24 Avril 1614, à Rome par le Pape Paul V
- Canonisation : le 12 mai 1622 par Grégoire XV puis fut désignée en 1627 comme patronne d'Espagne par Urbain VIII.
- Docteur de l’église : Le pape Paul VI la proclame, avec Catherine de Sienne, docteur de l'Église en 1970.
- Vénérée par : l'Église catholique romaine
- Docteur de l'Université de Salamanque.
- Sainte patronne des écrivains espagnols.
- Mairesse d'Alba de Tormes en 1963.
- Fêtée : le 15 octobre
L'enfance de Teressa de Ahumada, alimentée par des lectures pieuses, baigna dans une atmosphère passionnée ; à sept ans elle s'enfuit de chez elle afin d'être capturée par les Sarrazins, déjà elle espérait le martyre qui lui ouvrirait, croyait-elle, les portes du Ciel... Mais son oncle la ramena à la maison et elle commença de rêver à la vie religieuse tout en se plongeant avec délices dans les intrigues amoureuses de l'adolescence. Son père la confie alors aux Augustines d'Avila où elle fut pensionnaire de 16 à 18 ans. Puis elle prend la résolution de devenir religieuse, plus par souci d'ambition personnelle que pour un véritable amour de Dieu. Elle choisit d'entrer au Carmel où elle avait une parente, mais son père s'y oppose et elle s'enfuit à nouveau de la maison.
Enfin elle prononce le 3 novembre ses voeux solennels, elle a 22 ans.
Elle tombe malade et durant sa convalescence à Beccedas elle lit les oeuvres du franciscain Francisco de Osuna qui influenceront sa destinée spirituelle.
En 1534, une expérience mystique majeure lui révèle l'image du Christ flagellé.
Six ans plus tard elle éprouve douloureusement la nature infernale de la perte des âmes; elle décide de travailler sans relâche à son salut et d'observer la règle avec sérénité et diligence. En 1562 elle fonde le petit couvent de Saint Joseph d'Avila qui institue les observances traditionnelles du Carmel. Les vocations affluent et la renommée de Thérèse déclenche des mouvements de ferveur exceptionnels.
En 1567, elle rencontre un jeune moine avec lequel elle se liera d'une forte amitié spirituelle, il s'appelle Jean de la Croix...
Le prieur général du Carmel la charge de créer autant de couvent de réformées qu'elle le pourra (17 monastères seront successivement établis sous ses ordres).
Elle mourut dans la nuit du 4 au 15 octobre 1582, quand l'Espagne et le monde catholique basculèrent du calendrier julien au calendrier grégorien. Sa dépouille fut enterrée dans le couvent de l'Annonciation de la ville, une main ayant été sectionnée et conservée dans un reliquaire d'Avila (le père Gracián en coupa le petit doigt).
A son exhumation le 25 novembre 1585, découverte incorrompue alors que les vêtements avaient pourri, on y laissa un bras et le reste du corps fut envoyé à Avila, dans la salle du chapitre du couvent de Saint-Joseph. Le transfert se fit un samedi du mois de novembre de 1585, presque en secret. Les religieuses du couvent d'Alba de Tormes demandèrent à conserver un bras comme relique. Quand le duc d'Alba se rendit compte du transfert, il se plaignit à Rome et entama des négociations pour le récupérer. Le corps fut renvoyé à nouveau à Alba de Tormes, par ordre papal (1586). En 1598, un sépulcre fut édifié. On y transféra son corps, toujours intact, dans une nouvelle chapelle en 1616, puis en 1670, dans une chasse d'argent.
Après ces événements, on ne fit plus d'autres atteintes à ses restes. Ils sont désormais dans plusieurs endroits :
- Son pied droit et une partie de la mandibule supérieure sont à Rome.
- Sa main gauche à Lisbonne
- Son œil gauche et sa main droite à Ronda (Espagne).
- Son bras gauche et son cœur dans des reliquaires du musée de l'église de l'Annonciation d'Alba de Tormes.
- Ses doigts sont conservés dans divers endroits d'Espagne.
« Que rien ne te trouble
Que rien ne t’épouvante
Tout passe
Dieu ne change pas
La patience triomphe de tout
Celui qui possède Dieu
Ne manque de rien.
Dieu seul suffit. »